Numérique d'intérêt général

Le dictionnaire Larousse indique : "La représentation d’informations ou de grandeurs physiques au moyen de caractères, tels que des chiffres, ou au moyen de signaux à valeurs discrètes. Cela se dit des systèmes, dispositifs ou procédés employant ce mode de représentation discrète, par opposition à analogique.". Le Haut Conseil du Travail Social (HCTS) propose la définition suivante : "Le numérique représente toutes les applications qui utilisent un langage binaire qui classe, trie et diffuse des données. Ce terme englobe les interfaces, smartphones, tablettes, ordinateurs, téléviseurs, ainsi que les réseaux qui transportent les données. Il envisage à la fois les outils, les contenus et les usages". De nombreux angles complémentaires sont donc nécessaires pour saisir le phénomène dans sa diversité : économique, social, culturel, politique, historique, géopolitique, pratique.

La notion est délicate à définir. Parmi un corpus fourni, on trouve "la nécessité publique", "ce qui est pour le bien public", ou comme le Larousse, "ce qui est bénéfique à l'ensemble des membres d'une communauté". En droit, il s'agit de "la pierre angulaire de l'action publique". Dans la ligne de la Déclaration des droits de l'homme : "est d’intérêt général ce que ces besoins ou cette nécessité commandent ou permettent en un lieu donné et à un moment donné". Pour le Conseil d'Etat, c'est "la capacité des individus à transcender leurs appartenances et leurs intérêts pour exercer la suprême liberté de former ensemble une société politique".